Calvitie : de calvus "chauve". Perte de cheveux due à leur chute définitive, totale ou partielle

Chez toutes les femmes et chez une majorité d'hommes, à l'exception de certains cas magnifiés et harmonieux, la calvitie reste un calvaire, autant esthétique que psychologique.

Trop de procédés peu efficaces, destinés à rendre la chevelure perdue, sont utilisés. Au mieux, ils retardent la perte de cheveu, mais aucun ne permet la repousse des cheveux disparus.

Or, il existe maintenant une technique extrêmement précise et fiable qui gomme les effets du temps sur la chevelure .

Il s'agit du transfert de vos propres cheveux, qui pourront croître comme s'ils avaient toujours été en place.

La technique des implants est élégante, fine et exige un travail méticuleux.
C'est une intervention bénigne, sous anesthésie locale, indolore, discrète et définitive.

Aussi, on comprend l'engouement pour ce procédé qui est devenu l'intervention esthétique la plus pratiquée chez l'homme de par le monde.

Les greffes de cheveux ne s'adressent pas seulement aux hommes souffrant d'une calvitie avancée.

Mieux vaut recourir à cette méthode dès les premiers signes.

L'origine de la perte de cheveux et de la calvitie est embryonnaire

Durant le développement embryonnaire , la peau du cuir chevelu se forme à partir de deux bourgeons différents.
Le premier provient de la face et migre sur le devant et le haut du crâne.
Le deuxième provient du cou et formera la partie postérieure du cuir chevelu.

La nature génétique des cheveux provenant de ces deux bourgeons est différente.
Les uns sont toujours insensibles aux hormones mâles. Les autres, chez une majorité d’hommes, ont tendance à tomber prématurément.

Contrairement à ce que beaucoup croient, ce n'est ni la nature du cuir chevelu (pas assez oxygéné, trop gras, trop peu élastique…), ni un dérèglement hormonal, ni une carence en minéraux ou vitamines qui expliquent la perte de cheveux . Il s’agit simplement d’une hypersensibilité aux hormones mâles, qui sont le plus souvent à un niveau normal.

Les premières conséquences sont la miniaturisation et la perte de coloration d’une partie des cheveux .
Secondairement les cheveux miniaturisés disparaissent, et le nombre de cheveux moyen par follicule diminue.

Les cheveux poussent par cycles qui durent entre 3 et 5 ans.
Chaque cheveu est programmé pour une trentaine de cycles, ce qui théoriquement devrait nous mettre à l’abri de la calvitie pour une période de 90 à 150 ans.
Chaque jour nous perdons une centaine de cheveux qui sont au bout de leur cycle.
Ils sont cependant remplacés par un nouveau cheveu qui pousse.
Chez les personnes sensibles, le cycle de croissance se raccourcit et ne dure plus que quelques mois.

Il en découle deux phénomènes :
1 : Le cheveu n’a pas le temps de croître suffisamment, pendant une période suffisamment longue. Par conséquent, il meurt jeune et tombe alors qu’il est encore fin et peu coloré.
Le phénomène est appelé " miniaturisation ".
2 : Les cheveux épuisent beaucoup plus rapidement le nombre de cycles dont ils disposent.

On constate ce double phénomène lorsque l’on observe une zone dégarnie.
Le nombre de cheveux miniaturisés est important et de plus sont décolorés.
Le nombre moyen de cheveux par follicule se réduit et on trouve beaucoup de cheveux isolés.
L’impression de densité chute drastiquement.

Toutefois, il est à présent certain que la transmission génétique peut venir aussi bien du père que de la mère.
Chez l’homme et la femme, l’ hérédité de la calvitie n’est pas simple car elle est liée à plusieurs gènes.

Ainsi, la transmission de la calvitie peut sauter une génération.
De plus, il arrive souvent que les membres d’une même fratrie présentent des stades de dégarnissement différents.

90 % des calvities chez l’homme et 75 % chez la femme sont de cause héréditaire .
Il n’est malheureusement pas possible de prévoir précisément l’ évolution de la calvitie d’une personne en particulier. On ne peut s’exprimer qu’en terme de risque, de pourcentage, sans certitude aucune sur le stade qui sera atteint ni sur le temps d’évolution.

La grande histoire de la greffe de cheveux naît en 1832.
Carl Unger incite un de ses élèves à investiguer l’autotransplantation des cheveux.

Il le réalise avec succès.
D’autres expériences de transplantations furent menées avec succès dans la première moitié du 20ème siècle sans pour autant que cela ne débouche sur une thérapeutique de la calvitie.
En 1952, le Dr Orentreich , suite à la demande d’un patient, réalise la première vraie greffe de cheveux dans le cadre d’une alopécie androgénétique.

Une équipe de médecins, devenus prestigieux, apprennent à ses côtés et diffusent la technique.

Les avancées techniques prirent du temps, la première période se caractérisait par des résultats que nous jugeons aujourd’hui médiocres. Les résultats étaient très artificiels. Ils furent qualifiés à juste titre de baby doll head , d’aspect en tête de poupée ou en champs de poireaux...
Petit à petit, la technique s’affinât pour aboutir enfin à la greffe folliculaire .